teoría sobre la poesía
París, 5 de Mayo de 1891
Sí, mi querido poeta, es necesario, para concebir la literatura, y que ella tenga una razón, acceder a esa "alta sinfonía" que nadie hará quizás; pero ella ha encantado hasta a los más inconscientes y sus rasgos principales marcan, vulgares o sutiles, toda obra escrita. La música propiamente dicha, que debemos plagiar, copiar, si la nuestra propia, mata, es insuficiente, sugiere ese tal poema. —Su Narcisse parle me encanta y se lo digo a Louys, conserve ese tono raro.
Su
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Stéphane Mallarmé
Fuente: Stéphane Mallarmé, Cartas sobre la poesía, Colección Fénix, Ediciones del Copista, Córdoba, 2004.
notas:
ubiestesia: sensación localizada en la que se funda la constitución del propio cuerpo
Louys: poeta y ensayista francés (1871-1945), probablemente el más fiel discípulo de Mallarmé. Su obra incluye La jeune parque (1917), Charmes (1922), poesía; L'âme et la danse (1931), Variété (5 vols., 1929-1944), Tel quel (2 vols., 1941-1943), ensayos.
Paul Valéry: la temática de Narciso abarca diferentes momentos del poeta; Le Narcisse parle (1890), Los Fragmentos de Narciso, Charmes (1922),La Cantate du Narcisse (1938).
notas:
ubiestesia: sensación localizada en la que se funda la constitución del propio cuerpo
Louys: poeta y ensayista francés (1871-1945), probablemente el más fiel discípulo de Mallarmé. Su obra incluye La jeune parque (1917), Charmes (1922), poesía; L'âme et la danse (1931), Variété (5 vols., 1929-1944), Tel quel (2 vols., 1941-1943), ensayos.
Paul Valéry: la temática de Narciso abarca diferentes momentos del poeta; Le Narcisse parle (1890), Los Fragmentos de Narciso, Charmes (1922),La Cantate du Narcisse (1938).
imagen © Silvia Camerotto, Valery-Mallarmé-Louys
Narcisse parle
Ô frères ! tristes lys, je languis de beauté/Pour m’ètre désiré dans votre nudité,/Et vers vous, Nymphe, Nymphe, ô Nymphe des fontaines,/Je viens au pur silence offrir mes lames vaines. //Un grand calme m’écoute, où j’écoute l’espoir./La voix des sources change et me parle du soir ;/J’entends l’herbe d’argent grandir dans l’ombre sainte,/Et la lune perfide élève son miroir/Jusque dans les secrets de la fontaine éteinte.//Et moi ! De tout mon cœur dans ces roseaux jeté,/Je languis, ô saphir, par ma triste beauté !/Je ne sais plus aimer que l’eau magicienne/Où j’oubliai le rire et la rose ancienne.//Que je déplore ton éclat fatal et pur,/Si mollement de moi fontaine environnée,/Où puisèrent mes yeux dans un mortel azur/Mon image de fleurs humides couronnée !//Hélas ! L’image est vaine et les pleurs éternels !/À travers les bois bleus et les bras fraternels,/Une tendre lueur d’heure ambiguë existe,/Et d’un reste du jour me forme un fiancé/Nu, sur la place pâle où m’atrire l’eau triste…/Délicieux démon, désirable et glacé !//Voici dans l’eau ma chair de lune et de rosée,/Ô forme obéissante à mes yeux opposée !/Voici mes bras d’argent dont les gestes sont purs !…/Mes lentes mains dans l’or adorable se lassent/D’appeler ce captif que les feuilles enlacent,/Et je crie aux échos les noms des dieux obscurs !…//Adieu, reflet perdu sur l’onde calme et close,/Narcisse… ce nom même est un tendre parfum/Au cœur suave. Effeuille aux mânes du défunt/Sur ce vide tombeau la funérale rose.//Sois, ma lèvre, la rose effeuillant le baiser/Qui fasse un spectre cher lentement s’apaiser,/Car la nuit parle à demi-voix, proche et lointaine,/Aux calices pleins d’ombre et de sommeils légers./Mais la lune s’amuse aux myrtes allongés.//Je t’adore, sous ces myrtes, ô l’incertaine/Chair pour la solitude éclose tristement/Qui se mire dans le miroir au bois dormant./Je me délie en vain de ta présence douce,/L’heure menteuse est molle aux membres sur la mousse/Et d’un sombre délice enfle le vent profond.//Adieu, Narcisse… Meurs ! Voici le crépuscule./Au soupir de mon cœur mon apparence ondule,/La flûte, par l’azur enseveli module/Des regrets de troupeaux sonores qui s’en vont./Mais sur le froid mortel où l’étoile s’allume,/Avant qu’un lent tombeau ne se forme de brume,/Tiens ce baiser qui brise un calme d’eau fatal !/L’espoir seul peut suffire à rompre ce cristal./La ride me ravisse au souffle qui m’exile/Et que mon souffle anime une flûte gracile/Dont le joueur léger me serait indulgent !…//Évanouissez-vous, divinité troublée !/Et, toi, verse à la lune, humble flûte isolée,/Une diversité de nos larmes d’argent.
4 comentarios:
me quedo con esto!
no se frances,pero lo del principio me de ganas de aprenderlo,che gracias por saludarme por mi cumple
como sabias?
voy a buscar ese poema traducido
gracias
soy sibila... aunque a veces recibo alguna ayuda. si usted encuentra la traducción de este poema al castellano, moriré de envidia. no he podido encontrarla.
un saludo.
Me gusto mucho lo del comienzo...
Y el poema en francés, entendi solo algunas partes...
tendre que pedri algo de ayuda, tal vés con algo de tiempo lo traduzca.
Au revoir
soy esteban del adoquin y el meteorito...
empiezo las clases a mitad de mes!
pero si encuentro la traduccion antes de hacersela traducir a mi profesor te la envio seguro!
saludos
Esteban
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